Diagnostic préalablement à l’implantation d’une ZAC à Vauchelles-Les-Quesnoy sur 7,3 ha (Nathalie Descheyer, 2015)

 

*Un établissement de La Tène C1 est matérialisé par un enclos en agrafe de 51 m de long ouvert vers le sud-est, doté de petits côtés de 5 et 15 m de longueur. Il est prolongé par un fossé rectiligne reconnu sur 90 m de longueur. Large de 2,64 à 2,90 m, il est conservé sur une profondeur de 1,80 m. Les comblements des fossés ont livré, outre de la céramique une faune abondante dont une tête de cheval et la naissance d’un bois de chevreuil ou cerf et de nombreuses scories, Au sud, se développent plusieurs bâtiments sur poteaux et des fosses.

 

 

*Le prolongement d'une installation romaine mis au jour lors d'un diagnostic de 2008, est figuré par un fossé large de 2,46 m et profond de 0,72 m qui a été suivi sur 10 m de longueur. Son comblement a livré un abondant mobilier céramique (seconde moitié du Ier-début du IIe siècle de notre ère), de la faune, des clous, un fragment de verre et de la terre cuite architecturale.

 

*Dans la partie nord-ouest de l’emprise, une occupation indéterminée est matérialisée par quatre fosses oblongues quadrangulaires (14 m de longueur sur 1,40 m de largeur pour une profondeur de 0,80 m) espacées de 3 m et un réseau fossoyé. Un unique tesson de céramique à pâte blanche glaçurée de couleur verte sur la surface intérieure permet d’émettre une datation du XVIIe-XVIIIe siècle.

 

 

 

Source : rapport de diagnostic.

 

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Diagnostic préalablement à l’implantation d’un immeuble à Amiens sur 1213 m² (Fr. Rapone, 2015)

 

La parcelle diagnostiquée se situe dans la partie nord de l’insula VIII. I, en limite nord de la ville antique, dans la plaine alluviale de la Somme au nord de la petite Avre. Au Moyen Age, elle est localisée dans la partie nord du faubourg Saint Michel, en dehors de l’enceinte de Philippe Auguste. Quatre poteaux en bois, probablement datables à l’époque romaine, pourraient être liés à des aménagements des berges de la Somme ou à une autre structure

 

 

Des murs de niveaux de caves en briques des XIXe –XXe siècles ont également été mis au jour.

 

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Diagnostic à l'emplacement d'une carrière à Villers-sur-Authie sur 2,6 ha ( Richard Rougier, 2015)

 

 

 

Dans l’angle sud-est de la zone diagnostiqué, l'angle d'un enclos quadrangulaire a été mis au jour. Les quelques tessons de céramique pourraient donner une datation autour de La Tène D1. Il pourrait appartenir à un ensemble plus complexe d’enclos juxtaposés.

 

 

 

Illustration : coupe du fossé d'enclos.

 

 

 

Source : rapport de diagnostic.

 

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Diagnostic à cayeux-sur-Mer sur 3400 m² (Cécile Durin, 2015)

 

Un habitat médiéval est caractérisé par des fondations empierrées, associées à des réseaux de fossés et des chemins. La céramique s’étend du Xe au XIIe siècle, ce qui correspond à la présence d’une maison forte attestée dès le XIIe siècle dont le souvenir est conservé jusqu’au XVIIIe siècle. Il pourrait s’agir d’un habitat assez important.

 

 

 

 

 



 

 

Un cimetière, dont l’utilisation apparaît postérieure au XIIe et antérieure au XVIIIe siècle, comprend, dans l'emprise du diagnostic, 99 sépultures, sur deux ou trois niveaux. Elles sont caractérisées par une orientation régulière nord/nord-ouest, disposées en rangées serrées et sans recoupement apparent.

 

 

 

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Diagnostic à Saleux sur 1546 m² (Fr. Rapone, 2015)

 

 

 

Au 104, rue Jean Catelas, préalablement à l’implantation de logements collectifs, Francesca Rapone a réalisé en 2015 un diagnostic sur 1546 m². Une occupation de la fin de la période gauloise est matérialisé par un four et une fosse ayant livré, outre un peu de faune, 80 tessons de céramique dont plusieurs fragments d’amphore Dressel 1 datable de La Tène D2b. La période moderne est représentée par deux caves et une fondation en briques et blocs de craie appartenant à un des bâtiments présents sur le cadastre napoléonien. Source : rapport de diagnostic.

 

 

 



 

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Diagnostic à Daours sur 2,9 ha (D. Kiefer, 2015)

 

Deux éclats de silex ont mis au jour en position secondaire à 2,10 m de profondeur dans des limons tufacés.

 

Un enclos circulaire double du Bronze moyen est constitué par un fossé externe (fig. 1) de 25 m de diamètre et par un fossé interne (fig. 2) de 13 m de diamètre. Ils sont respectivement larges à l’ouverture de 2 et 1,40 m et profonds de 1 et 0,60 m. Le fossé interne a livré une céramique complète (fig. 3) et le fossé externe quelques tessons.

 

Une fosse isolée a livré 15 tessons de céramique datables de La Tène A2/début La Tène B1.

 

Un fossé sinueux, large et profond, parfois double, traverse l’emprise de l’est à l’ouest. Il mesure de 1,50 à 2,80 m de large, pour une profondeur pouvant atteindre 0,60 m. Faute de mobilier, il n’a pu être daté.

 

Une tranchée de la Grande Guerre et quelques trous d’obus sont également présents. Source : rapport de diagnostic.

 


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Diagnostic sur un parc éolien, sur 2,2 ha (D. Kiefer, 2015)

A Caulières (éolienne 1), deux éclats en silex émoussés ont été mis au jour, en position secondaire , à 1 m de profondeur, à la base des limons gris orangé. Leur patine est différente. L’un est simplement voilé, l’autre est blanc-jaune. Le premier éclat, un proximal, présente les caractéristiques techniques du débitage Levallois.

A Lamaronde (éolienne 8), un nucléus Levallois, de type récurrent unipolaire a été trouvé au contact de l’argile à silex sous-jacente à la terre arable. Il est lustré mais conserve des arêtes saillantes. La surface de débitage est préparée, les convexités distales sont marquées, les convexités latérales sont entretenues par le débitage et suppléées par quelques enlèvements sur le côté droit de la pièce, tandis que le bord opposé reste cortical.

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Diagnostic à Bertangles, sur 2,1 ha (J.-F. Vacossin, 2015)


Une occupation protohistorique est matérialisée par trois fosses. Deux ont livré quelques tessons attribuables à la Protohistoire ancienne. La troisième a notamment livré un squelette de chien etun vase de « type Besançon » daté de la Fin IIe-début Iera.n.e. (fin Tène D1-début D2).

Une voirie moderne longeant la rue d’Amiens est constituée d’un fossé et d’un chemin présentant plusieurs ornières. Une tranchée de la Première Guerre mondiale ne présentant aucun aménagement particulier. Source : rapport de diagnostic.

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Diagnostic à Rivery, sur 5,8 ha (J. Millereux-Le Béchennec, Service Archéologie Préventive d’Amiens Métropole, 2015)

Un établissement rural laténien est matérialisé par plusieurs enclos aménagés qui s’étendent sur plus de 3,5 ha, L’un des enclos, daté de la Tène C mesure au moins 62 m de côté et présente une entrée en chicane large de 5,20 m. Ses fossés sont profonds d’environ 1,30 m. A l’intérieur, une série de trous de poteau peut être lié à des aménagements de bâtiments. Un silo a également été mis au jour. Le site connaît des réaménagements à La Tène finale et semble encore en activité durant la période romaine. Un fragment d’auget à sel, ainsi que de la céramique, de la faune et quelques os humains dont une calotte crânienne ont été recueillis.Source : rapport de diagnostic.


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Diagnostic à Saint-Riquier (C. Brouillard, Inrap, 2015)

Ce diagnostic est localisé à l’extérieur des fossés remblayés des remparts -ici complètement disparus. Un enclos est matérialisé par deux fossés formant angle droit. Leur largeur varie de 1,20 à 1,90 m et leur profondeur de 0,50 à 0,90 m. A l’intérieur, une dépression ou fosse, creusée dans un angle, a livré un tesson datable du Haut Moyen-âge. Source : rapport de diagnostic.


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Revue de presse : 11 novembre 2015

France


Chemin des Dames : des fouilles à la Caverne du dragon. Nous possédons des cartes de 1916 qui indiquent des tranchées et des boyaux existants, mais cela reste très abstrait. Sur le terrain, nous sommes face à des réalités concrètes qui nous permettent de compléter les informations que nous possédons déjà. Et grâce aux fouilles, nous allons de découverte en découverte.


Plongeon dans l’époque gallo-romaine. Datant d’une période située entre le Ier et IIIe siècle, une grosse exploitation agricole d’environ deux hectares était composée de deux parties : la maison d’habitation (pars urbana) et la partie dédiée à l’activité agricole (pars rustica). Le terrain autour devait correspondre à des jardins.


Narbonne. La pose de la première pierre lance le musée de Frêche. Sous l'impulsion de Georges Frêche, la Région Languedoc-Roussillon a lancé, en 2010, ce projet de musée archéologique à Narbonne, afin de faire revivre la prestigieuse cité antique et de donner à tous la chance de redécouvrir ses collections exceptionnelles en les valorisant dans un site à hauteur de son patrimoine et de son Histoire.


Comment faire l'archéologie des migrations ? Nos invités du jour, le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin et l'anthropologue Augustin Holl, s'interrogeront autour de la question suivante : «Comment faire l'archéologie des migrations?».


«De tout temps, l’homme s’est déplacé». À l’occasion du colloque « Archéologie des migrations », qui se déroule les 12 et 13 novembre à la Cité de l’immigration, l’archéologue Jean-Paul Demoule revient sur les vagues migratoires qui ont fait la France depuis que le premier «Homo Erectus» a posé le pied dans l’Hexagone, il y a 1,5 million d’années, jusqu'à l'aube du XXe siècle.

À Saint-Romain-en-Gal, une exposition pavée de belles images. Ariane et Bacchus, Thésée et le Minotaure, un Amour à la mine boudeuse… Toutes ces mosaïques proviennent de la cité antique d’Aix-en-Provence. Elles ont été restaurées par l’atelier du musée de Saint-Romain-en-Gal. Les deux structures travaillent ensemble depuis trente ans, mais c’est la première fois que ces pavements sont présentés publiquement dans le Rhône.


Angleterre. La première maison d'Angleterre est à Stonehenge. David Jacques, de l'université de Buckingham, vient de révéler la découverte d'une maison "écologique" à Blick Mead, à 1,6 km de Stonehenge. Un site sur lequel on a trouvé des traces d'occupation humaine continue entre 8600 et 4246 avant notre ère, soit bien avant la construction du célèbre monument mégalithique.

Égypte


Pyramides d’Égypte : de nouveaux secrets dévoilés ?Bientôt, des mystères des fameuses pyramides seront peut-être levés. Le ministre égyptien des Antiquités compte parmi les plus enthousiastes. "Je pense que cela marque le départ d'une nouvelle science, d'une nouvelle recherche pour les égyptologues et particulièrement pour les scientifiques spécialisés dans l'architecture", déclare à la caméra de France 3 Mahmoud Eldamaty.


Y a-t-il un passage caché dans la Grande Pyramide ? Après des indices de pièces derrière les murs de la tombe de Toutankhamon, c'est cette fois la pyramide de Kheops sur laquelle on a enregistré une importante "anomalie thermique", d'après les premiers résultats de la mission ScanPyramids.


Etats-Unis. Une archéologue américaine primée pour sa technique de détection des sites et des pillages. Sarah Parcak a été nommée lauréate du prix TED 2016, doté d'un million de dollars, qui doit lui servir à accomplir un "souhait" et récompense souvent des organisations innovantes et influentes ayant des "idées qui valent la peine d'être diffusées".


Pérou. La civilisation de Caral inspire les architectes. Bâtie au Pérou sans armes ni murailles, sur des terres désertiques, la civilisation de Caral, l'une des plus anciennes du globe, sert aujourd'hui d'exemple à des architectes du monde entier, qui souhaitent s'en inspirer. C'est sur ce précieux site archéologique que les membres de l'Union internationale des architectes, regroupant 124 pays, ont signé dimanche la charte de Caral, lors d'un évènement avec plus de 1.000 professionnels.


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Diagnostic à Goyencourt, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (C. Brouillard, Inrap, 2015)

Des vestiges appartenant à deux périodes chronologiques ont été mis au jour sur 140 m de longueur. Une occupation de l’âge du Bronze ou du premier âge du Fer, recoupant un fossé antérieur, est matérialisée par une fosse de 1,40 m de diamètre et profonde de 0,56 m de profondeur. Elle a livré deux fragments vases qui témoignent d’une aire domestique proche. Un trou de poteau isolé a livré un fragment de tegula. En limite nord, un fossé large de 1,60 m n’a pu être daté

Source : rapport de diagnostic.



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Diagnostic à Goyencourt, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (C. Brouillard, Inrap, 2015)

Une occupation laténienne est matérialisée par un probable enclos délimité par deux fossés espacés de 70 m, larges de 1,80 et 2,15 et profond de 1 m. Au sud, d’autres fossés peuvent délimiter un parcellaire

Source : rapport de diagnostic.





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Diagnostic à Goyencourt, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (C. Brouillard, Inrap, 2015)

Un probable habitat est matérialisé, sur 220 m de longueur, par 3 fossés larges de 1,10 à 1,60 m qui, pour deux d’entre-eux, enserrent 4 fosses et 2 trous de poteau. Le comblement d’une des fosses a livré quelques petits fragments de torchis, un peu de faune, une meule ou polissoir ? en grès et quelques tessons de céramique attribuable à la protohistoire.

Source : rapport de diagnostic.

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Diagnostic à Damery, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (C. Brouillard, Inrap, 2015)

Une occupation du Néolithique moyen est matérialisée par une fosse isolée qui a livré un fragment de céramique pourvue d’une anse à double perforation.

Source : rapport de diagnostic.

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Diagnostic à Damery, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (C. Brouillard, Inrap, 2015)

Une occupation est matérialisée, sur 220 m de longueur, par plusieurs structures qui peuvent être scindée en deux zones. Au nord, un fossé curviligne qui n’a livré aucun mobilier et, au sud, un groupement de quelques fosses limitées par un fossé, l’ensemble pouvant être daté de La Tène A.


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Diagnostic à Parvillers-le-Quesnoy, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (C. Brouillard, Inrap, 2015)

Une occupation est matérialisée, sur 80 m de longueur, par deux fossés enserrant plusieurs fosses. l’une d’entre elles a livré de la céramique protohistorique.

Source : rapport de diagnostic.



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Diagnostic à La Chavatte, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (C. Brouillard, Inrap, 2015) /3

Une occupation (habitat?) est matérialisée, sur 120 m de longueur, par quelques fossés dont la largeur varie de 0,80 à 2,20 m. Au moins un des fossés a livré quelques tessons de céramique attribuable à La Tène B2.

Source : rapport de diagnostic



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Diagnostic à La Chavatte, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (C. Brouillard, Inrap, 2015) /2

Une occupation est matérialisée, sur 380 m de longueur, par 19 fossés de parcellaire, se recoupant parfois, dont la largeur varie de 0,40 à 1,95 m et la profondeur de 0,40 à 0,50 m. Ils peuvent être rattachés à un parcellaire datable globalement à la Protohistoire. D’autres structures (fosses, trous de poteau,...) n’ont pu être datées.

Source : rapport de diagnostic



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Diagnostic à La Chavatte, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (C. Brouillard, Inrap, 2015)

Une nécropole à incinération comprend cinq tombes dans l’emprise du diagnostic. Deux tombes, très arasées, ont été testées. La plus ancienne, datée de la fin de La Tène C1, appartient à un adulte de moins de 21 ans. Elle a livré, outre l’amas osseux associé à deux fibules et un objet en fer indéterminé, trois vases. La seconde, datée de la fin de La Tène C1-début de la Tène C2, appartient à un nourrisson ou a un enfant. Outre l’amas osseux, elle a livré quatre vases et une perle bleue ornée de filaments jaunes.

Source : rapport de diagnostic



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Diagnostic à Fouquescourt, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (C. Brouillard, Inrap, 2015)

Une occupation est matérialisée, sur 300 m de longueur, par 21 tronçons de fossés concentrés sur deux secteurs, de par et d’autre d’une zone peu dense en structures. Leur largeur varie de 1 m à 2,50 et leur profondeur de 0,40 à 1,10 m. Ils témoignent de la présence d’un parcellaire ayant évolué dans le temps et, peut-être aussi d’un enclos d’habitat. Parmi les 8 fosses plus ou moins certaines, l’une présente des traces de rubéfaction. Seuls 2 trous de poteau, dont un calé avec des fragments de torchis, ont été relevés. L’occupation s’étend de la protohistoire ancienne à La Tène finale.


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Diagnostic à Villers-les-Roye, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (N. Descheyer, Inrap, 2015)

Une occupation est matérialisée par un ensemble de 9 fossés et 5 fosses réparties assez lâchement sur 200 m de longueur. L’un des fossés se distingue par ses dimensions : 3 m de large pour une profondeur de plus de 1,70 m. La largeur des autres varie de 0,40/0,60 m à 1,10/1,40 m. Il appartiennent probablement à un parcellaire qui, faute de mobilier, n’a pu être daté. Une tranchée de la guerre 14/18 a également été mise au jour

Source : rapport de diagnostic

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Diagnostic à L’Echelle-Saint-Aurin, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (N. Descheyer, Inrap, 2015)

Une occupation du premier Age du Fer est représentée par au moins deux structures (une fosse et fosse ou fossé) distantes de 35 m. Elles ont livré un fragment de meule en grès et deux tessons de céramique.

Une occupation gallo-romaine (IIe-IIIe s.) est matérialisée par 4 trous de poteaux concentrés sur 15 m², limité au sud par un fossé. Leur comblementa livré des tuiles et quelques tessons.

Deux tranchées associées à une fosse comblée de craie sont contemporaines de la guerre 14/18



Source : rapport de diagnostic



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Diagnostic à Dancourt-Popincourt, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (N. Descheyer, Inrap, 2015)

Deux indices de sites ont été mis au jour sur le territoire de la commune.

*Un trou de poteau isolé, de 0,60 m de diamètre pour une profondeur de 0,30 m, a livré un abondant mobilier céramique du premier Age du Fer et un fragment de faune chauffée.


*Une nécropole à incinération comprend, dans l’emprise du diagnostic, quatre sépultures s’étendant sur un axe de 25 m de longueur. La sépulture qui a été testée, datée La Tène C1, conservée sur 0,25 m de profondeur, contenait six vases et deux fibules en fer déposées superposées sur les restes du défunt (un adulte âgé de sexe indéterminé) qui ont été déposés en plusieurs tas.

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Diagnostic à Bus-la-Mésière, préalablement à l'aménagement du Gazoduc « Artère du Santerre » (N. Descheyer, Inrap, 2015)

A l’ouest de la voie romaine Beauvais-Bavai, une occupation gallo-romaine est matérialisée par une concentration de structures s’étendant sur 220 m. Un chemin est matérialisé par des ornières sur une largeur de 4 m. Deux zones de colluvions, larges de 15 à 20 m, profondes de 1 à 1,50 m, délimitent une légère éminence où les structures se concentrent. Elles ont piégé de nombreux fragments de tuiles. Six fosses, carrées ou circulaires, suggèrent l’emplacement d’un bâtiment sur poteaux porteurs. Deux de ces fosses contiennent un plot en calcaire destinés à recevoir un élément porteur. Une douzaine de fossés s’organisent selon une trame complexe. La céramique indique une chronologie qui s’échelonne du Ier siècle au haut Moyen-Age. Un fragment d’enduit peint de couleur rouge et des clous d’applique en bronze ont été recueillis


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Diagnostic (sur 8,4 ha) à Amiens préalablement à l’extension de la ZAC « Les Jardins d’Intercampus » (L. Blondiau, Inrap, 2015)

Au nord de l’emprise, Un enclos rectangulaire est limité par un double, voire un triple-fossé dont la largeur varie de 0,70 à 2 m de large et la profondeur de 0,60 à de 1,24 m. Il doit correspondre aux deux ailes de la pars rustica (large d’au moins 40 m) d’une villa dont le bâtiment principal serait en limite d’emprise. Au sein de l’enclos ont été mis au jour des fosses, des trous de poteau et un bâtiment sur fondation de craie pilée, large de 9 m, comportant plusieurs salles.

Des tuiles, coquillages et de la faune (dont un bovin probablement entier) ont été recueillis. Cet enclos est limité, 90 m au sud, par un fossé s’étendant sur plus de 150 m, large de 2,10 m pour 0,80 m de profondeur. Quelques structures (fossés, fosses, trou de poteau), la plupart non datées, se répartissent entre les deux. Les tessons recueillis indiquent que l’occupation s’étend du Ier au troisième quart du IIIe s.

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Diagnostic à Caours préalablement à un projet immobilier sur 1122 m² (J.-L. Locht,Inrap, 2015)


Trois sondages profonds, dont l’un réalisé dans l’ancienne carrière Boulanger qui avait été observée dans les années 1950 par L. Aufrère. Elle avait alors livré des restes de grands mammifères et notamment les bois de cervidés, attribués à l’interglaciaire Riss-Würm. Le diagnostic a permis d’observer les limites orientales de la formation tufacée. Ces tufs sont recouverts de dépôts limono-sableux colluviés. Deux artefacts lithiques (éclat cortical, nucléus unipolaire) et deux fragments de faune ont été retrouvés en position légèrement remaniée dans un des sondages au sein d’une unité de tufs grossiers.


Source : rapport de diagnostic

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Diagnostic à Sains-en-Amiénois (E. Binet, Service archéologique Amiens, 2015)

Au 15, rue de la Chaussée, E. Binet a réalisé un diagnostic en 2015 sur 720 m², préalablement à un projet d’extension immobilière. Un fossé orienté nord-sud, conservé au mieux sur une largeur d’environ 1,20 à 1,40 m pour une profondeur de 0,45 m pourrait correspondre au fossé bordier occidental de la voie d’Agrippa

Source : rapport de diagnostic



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Diagnostic à Amiens (J.-F. Vacossin, Inrap, 2015)

Préalablement à l'aménagement de logements rue Saint-Fuscien, un diagnostic archéologique a porté sur 4285 m². Une sépulture à inhumation, orientée est-ouest, partiellement détruite, pourrait être en relation avec la probable voie d’Aggripa (Amiens-Boulogne), située à quelques mètres à l’est. Il s’agit d’un adulte de sexe indéterminé dont la stature peut être estimée entre 1,63 m et 1,65 m. Deux fossés curvilignes appartiennent probablement à un parcellaire non daté.

Source : rapport de diagnostic

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Diagnostic à Flers-sur-Noye ( Cécile Brouillard, Inrap, 2015)

Ce diagnostic a été réalisé à l’emplacement d’un lotissement sur 3,2 haPlusieurs phases d’occupation ont été observées.

 


Une fosse a livré du mobilier (céramique à préhension en languette proéminente, grattoir microdenticulé (fig. 1)) à rattacher probablement aux ensembles Gord-Deûle-Escaut du Nord de la France (Néolithique final).



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Diagnostic à Flers sur Noye, Fransures et Lawarde-Mauger-l'Hortoy sur un parc éolien (Amandine Gapenne, Inrap, 2015)

Plusieurs sites archéologiques ont été mis au jour à l'emplacement de plusieurs des éoliennes.


A Fransures (éolienne n°3), une occupation gallo-romaine est matérialisée, sur 135 m de longueur, par plusieurs fossés, des vestiges fortement arasés de fondations de bâtiments en craie damée, quelques trous de poteaux et des fosses.

Un grand creusement a été observé sur environ 40 m. Les parois s’ouvrent en pente douce vers un fond dont la profondeur maximum atteint 2 m. Il pourrait s’agir d’une fosse d’extraction d’argile ou de silex qui constituent le substrat découvert sous cette fosse, éventuellement réutilisé en mare.

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Diagnostic à Arrest sur un lotissement de 2 ha (Amandine Gapenne, Inrap, 2015)

Ce diagnostic a permis de mettre au jour les vestiges d’une occupation antique se développant sur un peu plus d’un hectare. Elle peut être mise en relation avec la mise au jour de fondations et d’un mur en moellons en craie découvert quelques dizaines de m plus au nord, lors de la construction d’un pavillon (1993). En limite nord de l’emprise, un réseau de fossés pourrait avoir pour vocation le drainage ou la délimitation d'un espace.

Un chemin (cl. ci-dessous) légèrement surcreusé, large d’environ 5,50 m, est bordé par deux fossés parallèles de largeur inégale (1,80 m et 3,42 m).

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Diagnostic à Bus-lès-Artois et Louvencourt sur un parc éolien (Lydie Blondiau, Inrap, 2015)

A Bus-lès-Artois, des vestiges de l'Age du Bronze ont été mis au jour sur deux éoliennes. Sur l'une d'entre elles, un enclos circulaire est matérialisé par un fossé large de 1,70 m à l’ouverture et profond de 1,35 m qui a été dégagé sur une longueur de 12 m (fig. 1). Ce fossé est interrompu sur 4 m de large. Les quelques tessons de céramique recueillis dans le comblement du fossé témoignent du Bronze Ancien Moyen au Bronze final. Le fossé est recoupé par deux incinérations, probablement du Bronze final, qui ont livré des esquilles osseuses brûlées.

Un puits et trois fosses quadrangulaires correspondent à des dépotoirs contemporains, très certainement liés à la guerre de 1939/1945. Sur la seconde, une occupation duBronze final / Ier Age du Fer est matérialisée, sur moins d'une centaine de m², par un foyer (fig. 2) et deux fosses ayant livré une quantité importante de mobilier archéologique.

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Diagnostic à Flers sur Noye

Plusieurs occupations humaines ont été identifiées.


La plus ancienne remonte au Néolithique final, période représenté par une fosse contenant du mobilier à rattacher probablement aux ensembles Gord-Deûle-Escaut du Nord de la France.


L'Age du Bronze final est matérialisé par une fosse à incinération très arasée. D'autres structures (fossé, fossé) ontlivré de la céramique datable de la Protohistoire (Age du Bronze ou PremierAge du Fer).

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Fouilles d'Eaucourt - le projet scientifique

Bâti sur la rive droite de la rivière Somme, le château d’Eaucourt-sur-Somme est un site
chargé de défendre le comté de Ponthieu. Il aurait été construit au XIIIe siècle par les
seigneurs de La Ferté pour accomplir les souhaits du roi Philippe Auguste, qui cherchait à
protéger ces nouveaux territoires conquis. Pendant la guerre de Cent Ans, cette place
forte est l’objet de nombreuses dévastations guerrières. Durant cette période tumultueuse,
le château va aussi connaître une certaine prospérité. Au XVIe siècle, lors des troubles
religieux qui secouèrent le pays, le château continua à jouer un rôle important et, jusqu’au
XVIIIe siècle, la forteresse fut occupée par des familles nobles.
Les vestiges subsistants sont modestes mais ils témoignent de l’ampleur et de la qualité
de la construction de cette forteresse. Des textes littéraires évoquent une architecture
militaire comparable au château de Rambures. L’inscription du site sur l’inventaire
complémentaire des Monuments Historiques date du 18 mai 1926......

Voir le document joint

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Archéologie au château d'Eaucourt

Le site du château d'Eaucourt est inscrit dans la vallée de l'archéologie du grand projet "Vallée de Somme" du Conseil général de la Somme.

L'association du château d'Eaucourt a signé la charte lors des rendez-vous du fleuve le 7 septembre 2014 qui se déroulait à Eaucourt.


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