Séance 7 : La révolution néolithique

 

Jeudi 12 avril (13 h 45) Gaumont

 

 

Et l’homme devint agriculteur (53') réalisé en 2017 par Barbara Fally-Puskás (Epo-Film, Prounen Film, Vaughan Video, SR, ORF). Au Paléolithique, soit jusqu’à 12.000 ans avant notre ère, l’homme était exclusivement chasseur-cueilleur et nomade. Avec le Mésolithique, puis le Néolithique, notre espèce connaît une révolution, avec la sédentarisation, la découverte de l’agriculture et de l’élevage. À travers des découvertes archéologiques majeures, voyage jusqu’à l’aube de nos civilisations. Jusqu’à 12 000 ans avant notre ère, l’homme était exclusivement chasseur-cueilleur et nomade. Notre espèce allait bientôt connaître une révolution, premier pas dans l’avènement des grandes civilisations : la sédentarisation. Avec la découverte de l’agriculture et de l’élevage au néolithique, l’alimentation se transforme peu à peu, et la stabilité des populations entraîne une explosion démographique. Au fil des migrations de populations, l’agriculture va se développer en Europe. À travers les études de vestiges archéologiques – ossements, vêtements, tessons ou vestiges de temples, comme celui de Göbekli Tepe, en Anatolie – analysés par des techniques de pointe, scientifiques et historiens tentent de nous faire revivre ce changement civilisationnel majeur.

 

 

 

La hache marteau de Fabrègues (24') réalisé en 2016 par Stéphane Kowalczyk (MSK productions). La hache marteau de Fabrègues appartient au type de la culture de Horgen localisée au nord-ouest des alpes entre 3200 et 2900 avant notre ère. De nombreux exemplaires en serpentinite ont été trouvés entre le lac de Constance et le lac de Zurich. Cette hache en serpentinite est une importation provenant de la région de Zurich à 600 kilomètres de Fabrègues. C’est une preuve de contact entre la culture de Horgen qui connaissait la métallurgie du cuivre et la culture de Ferrières qui ne la pratiquait pas encore. Il est possible que ces contacts soient liés à la progression des métallurgistes vers le sud ouest de l’Europe.

 

 

 

Projection en présence de Stéphane Kowalczyk ?

 

 Témoins éternels (53') réalisé en 2017 par Barbara Fally-Puskás (Epo-Film, Prounen Film, Vaughan Video, SR, ORF). Quelles traces les hommes du néolithique ont-ils laissées de leur quotidien, de leurs activités et de leurs croyances ? Quel lien entre la sédentarisation et les premiers mégalithes ? À travers des découvertes archéologiques majeures, en Jordanie, en Allemagne et près de Carnac, voyage jusqu’à l’aube de nos civilisations. Non loin de Pétra, en Jordanie, le site de Baja livre aux archéologues des indices précieux sur l’organisation des sociétés fraîchement sédentarisées. Dans la région du massif de l’Eifel, en Allemagne, des carottes de sédiments permettent de retracer les variations climatiques de la préhistoire, et d'établir la succession des migrations et des cultures humaines. Près de Carnac, menhirs, cairns et tumulus en disent long sur la représentation du monde de nos aïeux et leurs étonnantes aptitudes...

 

Orcade, un pélerinage au Néolithique (26') réalisé en 2015 par Agnès Molia et Raphaël Licandro (Tournez SVP Arte France). À la fin du néolithique, trois mille ans avant notre ère, les hommes ont inscrit leurs croyances dans le paysage britannique en érigeant des centaines de mégalithes et de cercles de pierre. Du plus célèbre d’entre eux, Stonehenge , au sud de Londres, on a longtemps pensé qu’il était à l’époque le principal centre spirituel de cette partie du monde. Mais la découverte d’un nouvel édifice, au nord de l’Écosse, dans le minuscule archipel des Orcades, bouleverse cette théorie.

 

Ötzi, la renaissance de l’homme des glaces (53') réalisé réalisé en 2016 par David Murdoch (WGBH, ARTE France). Les nouvelles découvertes sur Ötzi, momie vieille de plus de cinq mille ans exhumée en 1991, sont présentées grâce à sa réplique en 3D. Un voyage scientifique au-delà du temps. Rares sont les corps de nos ancêtres à avoir autant révélé sur leur mode de vie qu’Ötzi, célèbre momie du néolithique miraculeusement préservée, découverte en 1991 dans les Alpes italiennes. Les restes intacts de ce chasseur solitaire, tué par une flèche il y a cinq mille trois cents ans sur un sommet, continuent à fournir aux scientifiques, historiens et archéologues, de précieuses informations sur une période cruciale de l’histoire humaine. Grâce aux avancées technologiques, notre capacité à interpréter et analyser le mode de vie de cet homme des glaces ne cesse de progresser. Les conclusions les plus récentes sont ici dévoilées de manière novatrice et originale : l’artiste Gary Staab sculpte la première réplique en taille réelle de la momie, via une imprimante 3D et un système d’imagerie multispectrale. Tandis que le nouvel homme des glaces “renaît” à partir de résine, d’argile et de peinture, on apprend des faits nouveaux sur la vie d’Ötzi, ses caractéristiques génétiques et son héritage. Les plus éminents spécialistes s’intéressent aux traces de tatouages jamais remarquées auparavant, aux données sur son alimentation et ses conditions de santé, ainsi qu’aux recherches ADN retraçant la descendance actuelle de cette “star” du néolithique, que l’on situe en Sardaigne. Une passionnante enquête scientifique.