Séance 8 : Archéologie romaine

 

Jeudi 12 avril (13 h 45) Lycée Robert de Luzarches

 

 

L’énigme d’Aléria (26') réalisé en 2017 par Guilain Depardieu et Frédéric Lossignol (Coproduction GEDEON Programmes, DRASSM, Ministère de la Défense. Avec la participation de Science & Vie TV et RMC Découverte). Juillet 2011. Au large de la Corse, Guido Gay, un ingénieur italien passionné d’archéologie sous-marine, détecte une épave à 350 mètres de profondeur. Les premières images sous-marines révèlent la présence au fond de l’eau de dizaines d’amphores, de centaines de lampes à huile et de céramiques fines réparties sur plus de 200 mètres carrés. Le DRASSM (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) s’empare de l’enquête et part en mission pour prélever certains vestiges et tenter d’en savoir plus sur cette mystérieuse épave. Que contenait cette cargaison ? De quelle époque date le navire qui a sombré avec de tels trésors ? D’où venait-il, où allait-il ? Les archéologues vont devoir remonter le temps jusqu’au premier siècle de notre ère pour résoudre l’énigme d’Aléria.

 

Décrypter des papyrus antiques... Calcinés (14') réalisé en 2016 par Quentin Domart (ARTE France, EFFERVESCENCE Productions). Des rouleaux de papyrus ensevelis à Herculanum par l'éruption du Vésuve en l'an 79, puis retrouvés il y a 250 ans, étaient jusqu'ici presque indéchiffrables. carbonisés, il était même impossible de les dérouler. Pour les déchiffrer sans les ouvrir, le papyrologue Daniel Delattre, le physicien Vito Mocella et le spécialiste de l'imagerie Emmanuel Brun ont uni leurs forces pour tenter une première : utiliser le synchrotron de Grenoble. Grâce à cet accélérateur de particules, les chercheurs tentent de retrouver minutieusement chaque caractère rédigé sur le rouleau. Le travail est à la fols considérable et complexe et donne ses premiers résultats : magique!

 

Fouilles au collège (34') réalisé en 2017 par Stéphane Kowalczyk (Passé Simple et Inrap). Depuis le 18 avril 2017, des élèves du collège Victor Hugo de Narbonne se succèdent dans l’une des cours de leur établissement pour mener à bien la fouille d’une partie du Capitole, monument majeur de la ville antique, enfoui sous leurs pieds. Pendant deux semaines, ils mettent en pratique les apprentissages dispensés depuis le début de l’année scolaire par leurs enseignants et par les professionnels de l’Inrap, du CNRS (ASM – Archéologie des sociétés méditerranéennes) et du MuRéNa, impliqués dans ce projet de résidence d’archéologues.

 Projection en présence de Stéphane Kowalczyk, Véronique Canut et Tanguy Wibaut, responsables scientifiques Inrap du projet.

 

https://www.inrap.fr/les-eleves-du-college-victor-hugo-de-narbonne-explorent-les-vestiges-du-capitole-12611

https://mediacenter.ac-montpellier.fr/videos/?video=MEDIA170429192042664

 

L'Œil et la pierre (40') réalisé en 2017 par Marcel Dalaise (CNRS Images). Ce film retrace le parcours de Muriel Labonnelie, spécialiste de l’ophtalmologie gréco-romaine, dans le cadre de ses propres recherches sur les cachets à collyres, au sein du Laboratoire d’Archéologie Moléculaire et Structurale (LAMS). Dans le monde romain, les cachets à collyres servaient à estampiller les collyres. Ces derniers désignent des préparations pharmaceutiques à action locale, appliquées sur la conjonctive pour soigner des affections oculaires. Les cachets à collyres donnent de précieuses informations sur la médecine romaine. Ils ont été recensés, dès le XVIIe siècle, dans des registres de collectionneurs. Ces documents constituent de précieuses sources d'informations pour l'étude et la reconstitution des cachets à collyres. À travers plusieurs entretiens avec des chercheurs de diverses disciplines (histoire, archéologie, chimie…) et les résultats des ses propres recherches, Muriel Labonnelie présente l’histoire de ces singuliers outils qui révèlent les liens étroits qui unissent les conceptions gréco-romaines et égyptiennes de la médecine.

Projection en présence de Muriel Labonnelie qui, d'autre part, animera un atelier le matin.

 

L'artisanat à l'époque gallo-romaine, les ateliers d’Epomanduodurum (32') réalisé en 2017 par Antonio Gonzales et Georges Tirologos (Institut des sciences et techniques de l’Antiquité de l’université de Franche-Comté). Les Gallo-Romains et déjà les Gaulois avant eux maîtrisaient le travail de la céramique, du métal, du verre, du textile, connaissaient les secrets de la salaison et de la fumaison. Autant de savoir-faire qui, mêlés au talent et à l’habileté de ces spécialistes, leur valaient le qualificatif latin d’ars, confondant dans une même dénomination l’artisan et l’artiste. Ce documentaire fait renaître dans les rue d’Epomanduodurum, l’actuelle Mandeure (25) : une reconstitution 3D de la ville et de la vie qu’on y menait au début de l’Antiquité, réalisée à partir des travaux de recherche et des résultats des fouilles archéologiques entreprises sur le site depuis de nombreuses années.

https://reainfo.hypotheses.org/11131