Diagnostic à Valines (Cécile Brouillard, 2016)

 

Parmi les fosses et les fossés (essentiellement contemporains) mis au jour, une petite fosse a livré du charbon de bois et 4 éclats de silex dont un chauffé (néolithiques ou protohistoriques) et un fossé a livré un petit tesson protohistorique. Deux sondages profonds ont permis d’observer l’existence d’un très probable paléosol du Pléistocène moyen Source : rapport de diagnostic..

 

 

 

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Campagne de fouilles Epagne-Epagnette (Eric Rieth)

 

La fouille de l’épave d’Epagnette (programme pluriannuel 2015-2017), dont les chênes utilisés pour la construction de la coque sont datés par la dendrochronologie de 1746 (avec une mise en œuvre probable en 1747), s’est déroulée du 5 au 19 juin 2016. Au total, la zone fouillée a couvert une surface de prés de 12 m2. L’étude de la cargaison de tuiles a été achevée au niveau des deux dernières rangées de tuiles plates conservées, chaque rangée étant constituée de plusieurs lots homogènes. L’étude des caractéristiques architecturales du bateau s’est poursuivie.

 

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Résumé campagne de fouille 2016 Epagnett
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Diagnostic à Amiens rue St Fuscien (J.F.Vacossin)

* Un tronçon de lavoie antique dite Agrippa reliant Amiens à Boulogne sur Mer , son fossé bordier ouest et diverses structures ont été mis au jour . La voie proprement dite, large de 6 mètres, est conservée sur une épaisseur de 0.40 à 0.70 m. Elle est constituée de plusieurs recharges de limons.. Des ornières irrégulières sont comblées par du silex et des galets.  Le fossé bordier a une largeur de 1.40 m à 2.40 m et une profondeur maximale de 1.50 m.  Un probable fossé de parcellaire est parallèle à la voie.

* Cinq fossés, sans relation avec la voie, sont datés de la période moderne ou contemporaine (XIXe s ou xXXe s.) Source : rapport de diagnostic

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Diagnostic préalablement à l'aménagement à une station de méthanisation à Nesles, sur 5.3 HA (P.Y. Groch, 2016)

 

*Une fosse, attribuable au Néolithique moyen, a fourni 167 silex (production d’éclat dominante à partir de silex locaux, outillage sur éclat composé de grattoirs, de pièces à dos, d’une armature tranchante et de rares outils sur lame) associé à de la céramique ainsi qu’un fragment de meule en grés.

 

 

 

*Une fosse a livré une cinquantaine de tessons attribuable à La Tène ancienne. Elle pourrait être un indice d’une occupation plus importante arasée non reconnue au diagnostic.

 

 

 

*Dans l’angle sud-est du diagnostic, une occupation gallo-romaine (IIe-IIIe siècles) se développe essentiellement à l’est de l’emprise, zone où des vestiges antiques avaient été observés dans les années 1975. Elle est essentiellement matérialisée par un réseau orthonormé de fossés et une grande fosse rectangulaire de 5,60 x 3,70 m.

 

 

 

Dans l’angle nord-ouest du diagnostic, une occupation gallo-romaine (IIe-IIIe siècles), qui se développe essentiellement hors emprise, est matérialisée par quelques tronçons de fossés. Source : rapport de diagnostic.

 

 

 

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Diagnostic à Amiens (J. Millereux - Y. Le Béchennec)

 

*Dans les niveaux de tourbe, probablement lié à un ancien canal de la Somme, des tuiles, des semelles de chaussure romaines et de la céramique de la première moitié du IIe siècle ont été recueillies.

 

 

 

*Un niveau fluviatile sableux gris doit être lié à un canal probablement actif entre le XIVe et le XVe siècle. Il a livré de nombreuses chevilles osseuses, issues d’une activité artisanale.

 

 

 

*Les niveaux fluviatiles sont scellés par un remblai d’assainissement et le terrain est nivelé lors de l’intégration de la parcelle à l’Hôtel-Dieu ( XVIe-XVIIe siècles?). Une fosse commune, datable du XVe siècle, contenait au moins quatre individus. Elle témoigne probablement d'une des épidémies de peste qui a frappé Amiens à cette période.

 

 

 

A la fin du XVIe siècle, la parcelle est transformée en cimetière pour l’inhumation des «pestiférés» et des niveaux riches en os humains appartiennent probablement à l'ancien cimetière. La découverte de niveaux de remblai contenant des nombreuses ossements humains montre qu’au moins une partie des sépultures a été détruite pendant l’époque Moderne, probablement lors de la construction des édifices dont les fondations ont été retrouvées. En effet, les murs de fondations appartenant à des édifices d’époque moderne et probablement à un des murs de clôture du cimetière ont été mis en évidence. Source : rapport de diagnostic.

 

 

 

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Diagnostic préalablement à l’aménagement d’un lotissement à Gamaches, sur 2,1 ha (Cécilé Brouillard, 2016)

 

49 artefacts lithiques ont été trouvés dans les colluvions, à 0,70-0,80 m sous le terrain naturel. Deux grattoirs sont probablement paléolithiques. L'essentiel du corpus se rattache à une industrie lithique laminaire et lamellaire. Quelques grandes lames à patine bleue et une typique pointe de Malaurie sont attribuables au Paléolithique final ou terminal. Des produits laminaires plus petits pourraient être contemporains du Mésolithique. Enfin, une pièce est un pic du néolithique moyen. Ces artefacts pourraient témoigner d’occupations préhistoriques situées plus haut sur le coteau. Source : rapport de diagnostic.

 



 


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Diagnostic préalablement à l’aménagement d’une ZAC à Amiens, sur 1000 m² (J.F. Vacossin, 2016)

 

Un fossé pourrait correspondre au fossé bordier ouest de la voie romaine Amiens-Beauvais. Large de 1 m, il est conservé sur une profondeur de 0,40. Source : rapport de diagnostic.

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Diagnostic préalablement à l’aménagement d’une ZAC à Villers-Bocage, sur 3,2 hectares (Lydie Blondiau, 2016)

 

Une zone d’habitat de La Tène ancienne est attestée par de la céramique provenant de plusieurs structures ainsi que du ramassage de surface. Elle est matérialisée par des fosses longilignes, des groupe de poteaux sans aucune organisation claire, mais pouvant appartenir à des noyaux d'habitats différents. A cette phase appartient peut-être un fossé d’enclos partiellement dégagé. Il est doté d'une entrée de 2 m de large. Le mobilier riche, abondant et homogène est caractéristique d’un vaisselier de type habitat située à proximité.

 

Une occupation de La Tène moyenne-finale se caractérise par la mise en place de vastes enclos et de parcellaires qui s’intègrent parfaitement à la trame mise au jour lors de la fouille de 2007. Peu de structures ont été mises au jour (cinq fosses et un poteau).

 

A l'époque romaine, un chemin bordé de fossés est aménagé au nord de la parcelle. Il sera de nombreuses fois matérialisé et déplacé. Des fosses, une mare et un puits témoignent d’une périphérie d’un habitat localisé à proximité. Source : rapport de diagnostic.

 

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Diagnostic préalablement à l’aménagement d’un regroupement scolaire à Monchy-Lagache, sur 1,9 hectares (Nathalie Soupart, 2016)

 

Le diagnostic a permis de découvrir l’extrémité Nord-Est d’une importante nécropole qui se développe hors emprise. Sa limite nord est matérialisée par un fossé. Une centaine de sépultures ont été dégagées sur une surface de 5000 m². Leur nombre minimum peut être estimé à 500.

 

Les tombes se répartissent en rangées serrées et ordonnées dans lesquelles sont associées des fosses contenant des individus adultes et des immatures. L’espace semble sectorisé. Des zones sont réservés aux immatures et probablement aux sarcophages. Plusieurs orientations dans l’aménagement des fosses ont été privilégiées, mais la majorité des tombes sont orientées selon un axe NE-SO. Leur longueur varie de 190 à 2,20 m, leur largeur de 0,70 à 0,90 m et leur profondeur de 0,80 à 1,40 m.

 

Quatre tombes ont été fouillées intégralement et une partiellement. Quatre tombes couvrent la période située entre 470/780 et 600/610 de notre ère. La cinquième tombe est datée, de la période 590/600 à 600/670. Le mobilier funéraire est présent dans les cinq inhumations d’adultes testées (pointe de lance, plaque-boucle, rivets de ceintures, boucles, couteaux, pince à épiler, vases).

 

Une fondation en craie a été dégagée sur une dizaine de mètres de long. Certains blocs provenaient de sarcophage récupérés. Cette fondation appartient à un bâtiment post-mérovingien qui se développe hors de l’emprise.

 

Source : rapport de diagnostic.

 

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Diagnostic préalablement à l’aménagement d’un court de tennis à Jumel, sur 1,5 hectares (Amandine Dubois, 2016)

 

Un enclos fossoyé quadrangulaire se développe hors emprise, au sud de la parcelle diagnostiquée. Le comblement d’un des fossés a livré de la faune, des fragments de tuiles et des tessons de céramique en pâte claire du Haut-Empire. Des structures non datées (fosses, trous de poteau) ont également été découvertes sur l’ensemble du terrain diagnostiqué. Source : rapport de diagnostic.

 


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Diagnostic préalablement à un lotissement à Saint-Fuscien, sur 1,6 hectares (David Kiefer,  2016)

 

Deux silex taillés, un biface (Paléolithique moyen?) et un éclat ont trouvés en dehors de tout contexte stratigraphique. Ces pièces présentent un état de fraîcheur évoquant une faible mobilisation.

 

Les fondations d’un bâtiment mentionné sur le cadastre de 1810 ont également été mises au jour ainsi que des traces d’impact d’obus. Source : rapport de diagnostic.

 

 

 

 


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Diagnostic préalablement à un lotissement à Villers-Bocage, sur 2,1 hectares( Cécile Brouillard, 2016)

 

Une occupation de la protohistoire ancienne est caractérisée par quelques fragments de céramique découverts, à l’état résiduel dans quelques structures postérieures.

 

Un premier enclos de 48 m de côté est pourvu à l’ouest d’une entrée matérialisée par une interruption du fossé ponctuée d’un trou de poteau.

 

 

Il est recoupé par un enclos quadrangulaire (170 x 60 m?) (illustration à gauche) qui en conserve l’orientation. Les fossés qui le limitent sont larges de 1,10 à 2,10 m selon leur degré d’arasement. L’espace interne est partitionné par plusieurs fossés étroits, profonds de 0,40 à 0,55 m délimitant apparemment trois parcelles d’importances inégales.

 

La parcelle occidentale, vierge de toute structure, avait probablement une vocation agricole. Outre des fosses, la parcelle centrale contient un puits (illustration à droite). La parcelle orientale est plus riche en structures diverses (fosses, bâtiments sur trous de poteaux) associées à des éléments de construction rubéfiés.

 

 

La présence d’une activité métallurgique est attestée par des fragments de paroi de four ou de foyer scorifiée et par des fragments de culots de forge, des objets manufacturés (outil à douille indéterminé et deux tôles quadrangulaires dont une pourvue d’un rivet). Une pierre en marcassite peut avoir été utilisée comme briquet. La céramique recueillie dont des fragments d’amphore italique républicaine permettent de dater cette occupation du Ier siècle avant notre ère.

 

A l’extérieur de cet enclos, signalons quelques fossés et quelques fossés non interprétables.

 

Un ensemble de 16 fosses correspond à des fosses de plantation correspondant probablement à un verger mentionné sur un plan par masses de cultures daté de 1806.

 

La Première Guerre mondiale est représentée par une portion de tranchée. Source : rapport de diagnostic.

 

 

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Diagnostic préalablement à un lotissement à Nesle, sur 5 hectares (Pierre-Yves Groch), 2016)

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Diagnostic préalablement à un parc éolien à Contoire Hamel, sur 3x1600m2 (M/ Frobiulet, 2016)

 

A l'emplacemennt de l'éolienne 2, une occupation est matérialisée par un fossé large de 1 m et un silo de 1,80 m sur 1,20 m pour une profondeur maximale de 1,10 m. Son comblement a livré un fragment de pisé cuit, des charbons de bois, de rares éléments lithiques (silex, grès) et trois tessons pouvant être attribués à l’âge du Fer (fin du Hallstatt ou à La Tène ancienne ?).

 

 

 

 

A l'emplacemennt de l'éolienne 6, un fossé, large de 1,20 m et profond de - 0,75 m a livré de petits tessons de céramique protohistorique

 



 

 

A l'emplacemennt de l'éolienne 7), une occupation est matérialisée, sur une vingtaine de m, par huit fosses et un trou de poteau. Certaines d’entre elles ont livré du pisé, quelques éclats de silex et des tessons de céramique protohistorique (âge du Fer probable).

 

Source : rapport de diagnostic.

 

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Diagnostic préalablement à un aménagement immobilier à Amiens sur 1275 m² , (J. Luc Locht, 2016)

 

 

 

Les sondages sont localisés à proximité immédiate du jardin archéologique de Saint-Acheul et la coupe de la carrière Tellier décrite par Victor Commont (1909). Les niveaux fluviatiles fins, déjà repérés en 2007, ont été retrouvés dans 2 sondages profonds. Ils ont livré six artefacts, dont deux bifaces, ainsi qu’un reste osseux. Après les découvertes de 2007, ces sondages confirment la présence d’un important site acheuléen préservé dans les limons fluviatiles fines de l’Avre sur une superficie de plus de 2300 m². En l’état actuel des recherches, il s’agit d’un des plus anciens gisements du nord de la France (soit entre 380 000 et 420 000 ans)

 

Source : rapport de diagnostic.

 

 

 


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Diagnostic préalablement à un aménagement immobilier à Abbeville sur 5681 m² (J.L. Locht, 2016)

 

Les sondages profonds ont permis d’observer des sédiments fluviatiles grossiers (graviers) qui appartiennent à la nappe VII du système de terrasses de la Somme (nappe de Renancourt). Leur âge peut donc être estimé à 650 000 ans. Un biface acheuléen a été découvert dans des remblais modernes.

 

 

 

Source : rapport de diagnostic.

 


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Diagnostic préalablement à l’exploitation d’une carrière à Rue sur 7,6 ha ( C. Brouillard, 2016)

 

 

 

 

Des fossés appartenant à un parcellaire probablement à usage agricole daté de la période romaine ont été mis au jour. Nous distinguons notamment une parcelle d’environ 2 ha. La largeur des fossés (phto ci-contre) oscille entre 0,50 et 1,10 m et la profondeur maximale n’excède pas 0,45 m. Aucune structure significative n’a été observée à l’intérieur. Au nord de cette parcelle, trois fossés parallèles peuvent correspondre à d’autres enclos en partie détruits ou à des cheminements. Quelques tuiles, un probable fragment de peson en terre cuite et de rares tessons de céramique gallo-romaine ont été recueillis.

 

Source : rapport de diagnostic.

 

 


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Diagnostic préalablement à l’implantation d’un lotissement à Friville-Escarbotin sur 1,4 ha  (Amandine Dubois, 2016)

 

Une occupation de l’Âge du Bronze est matérialisée par un enclos quadrangulaire fossoyé (photo ci-contre) doté au sud d’une entrée matérialisée par une interruption du fossé large de 14 m. Sa surface minimale est d’environ 1700 m². La largeur des fossés varie de 1 à 1,98 m et leur profondeur de 0,60 à 1,09 m. Un trou de poteau et une fosse localisés à l’extérieur de l’enclos ont également livré quelques tessons de cette période. Aux alentours, des fossés de parcellaires, un tronçon de fossé d’enclos (?) et plusieurs fosses n’ont pu être datés.

 

Source : rapport de diagnostic.

 


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Diagnostic préalablement à l’implantation d’un lotissement à Breilly sur 2,7 ha (Lydie Blondiau,  2016)

 



 

Un foyer (photo ci-contre) et une fosse ont été mis au jour. Cette dernière a livré du torchis rubéfié et deux tessons du Ier-début IIe s.

 

 

 

Source : rapport de diagnostic.

 


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