Revue de presse : 9-12 mai 2020

 

France. Dans le Nord-Ouest, les archéologues remontent aux origines de l’agriculture et de l’élevage. Les archéologues ont sorti de terre « plusieurs maisons allongées, dont il reste les poteaux. Elles sont datées du début du Ve millénaire. Ces constructions, les plus à l’ouest sur le continent, sont très standardisées, elles sont bordées de grandes fosses, des poubelles, qui ont livré des céramiques ».

 

Belgique. Fouilles fructueuses sur le site du Parlement wallon. Souvent, les fouilles ne révèlent que les traces de fondations sur lesquelles les archéologues reconstruisent mentalement un habitat, des fortifications, un plan urbain. Ici, certains murs sont toujours debout : on foule le pavé d’une venelle qui vient de retrouver la lumière, serpente entre des pignons et conduit aux entrepôts comtaux. C’est un cas de figure plutôt rare.

 

Bulgarie. La dent du plus vieil « Homo sapiens » d’Europe découverte. La grotte de Bacho Kiro a été l’objet de plusieurs explorations archéologiques depuis la fin des années 1930. Comme le rapporte une équipe internationale, les dernières fouilles, ouvertes en 2015, ont mis au jour une dent et quatre fragments d’os humains.

 

Egypte. L'installation de quatre sphinx antiques au centre de la ville du Caire fait polémique. Le transfert depuis Louxor de ces quatre sphinx à tête de bélier vieux de plus de 3000 ans au centre du Caire inquiète les archéologues mais réjouit certains habitants.

 

Maroc. Aousserd : Patrimoine archéologique varié et bien conservé. La province regorge d’un patrimoine archéologique et de gravures rupestres, selon Aïcha Oujaâ, enseignante chercheuse à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine

 

Divers

 

Et si nous avions appris aux Néandertaliens à fabriquer des bijoux ? Une étude rendue publique ce 11 mai confirme la présence de l’humain moderne en Europe il y a au moins 45 000 ans, rapporte New Scientist. Alors qu’il cohabitait avec l’homme de Néandertal, il lui aurait transmis son savoir-faire dans la création de colliers avec des dents d’ours.

 

Pendant le confinement, Facebook se transforme en centre de commerce illégal d'antiquités. Profitant de la vulnérabilité de certains sites archéologiques, les pilleurs et trafiquants d’œuvres d'art profitent de la crise sanitaire. Un marché noir numérique s'est ainsi développé sur le réseau social.

 

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