La forteresse de Boves : conférence de Richard Jonvel du 19 février

La conférence de Richard Jonvel sur les fouilles de la forteresse de Boves a eu beaucoup de succès.

Elle faisait suite à la visite d'un groupe d'adhérents du Ciras en juin 2015 (voir ici)


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Commentaires: 1
  • #1

    Bassimont Nicole (mercredi, 01 mai 2024 20:19)

    Mes ancêtres : Mathilde Mahaut De Boves, née en 1103 à Boves, Picardie, France, décédée après 1145, Dame de Vignacourt.

    Fille de Thomas de Marle, sire de Coucy, et de Melisende de Crécy. C'est pour ce motif que, dans les chartes de 1145 et 1146, le fils de Guy et de Mathilde, Aleaume d'Amiens prince et châtelain, est déclaré neveu du comte Robert de Boves.

    Mathilde mariée à Guy D' Amiens né en 1108 à Amiens.

    Décédé le 19 décembre 1147 à Amiens à l'âge de 39 ans

    Châtelain et comte d' Amiens en 1136, seigneur de Vignacourt, Flixecourt, Canaples, Bachimont, de la Broye 1130, Buire aux Bois,

    L' Estoile, Flesselles, Talmas ...



    Boves aux portes d' Amiens

    Boves est située au confluent de l'Avre (affluent de la rive gauche de la Somme) et de la Noye et à neuf kilomètres au sud de la ville d'Amiens

    Le château de Boves

    Un château à motte construit au Moyen Age il est actuellement en ruines. Il reste de cette construction deux pans de murs encore visibles aujourd'hui. Le château fut démantelé en 1595. Il servit alors de carrière de pierre à ciel ouvert !

    La forteresse médiévale de Boves est située sur le territoire de la commune de Boves à 8 km au sud-est d'Amiens, dans la Somme. Il n'en subsiste aujourd'hui que la motte castrale que surmontent deux pans de murs d'une dizaine de mètres, vestiges de la tour sud-est de la dernière résidence aristocratique construite à la fin du XIVe siècle sur ce tertre entièrement anthropique.

    Construite vers le début du Xe siècle, la motte castrale est anthropique (créée par l'homme). Selon les résultats des recherches actuelles, il semblerait que les premières occupations se soient faites juste après son édification. Le site fut plus précisément une résidence d'élite.

    Les recherches archéologiques conduites sans discontinuité depuis 1996 à aujourd'hui conduisent à un profond renouvellement de nos connaissances de ce site, ainsi que de manière plus globale sur l'adaptation du chef-lieu d'un centre de pouvoir majeur régional de haut niveau entre le IXe et le XVIIe siècle.

    Géographie du site

    Le promontoire de Boves est l'une des unités géographiques les plus favorables à l'installation d'une fortification en amiénois. Le promontoire, barré par un profond fossé au sud, est déterminé sur son flanc est par la confluence de la Noye et de l'Avre et, à l'ouest, par le fort méandre de la vallée (sèche) des aires.

    La motte féodale

    La motte fut plusieurs fois agrandie et remaniée.

    La topographie actuelle permet de distinguer trois entités géographiques au sein de ce site de 11 ha : une plate-forme sommitale de 2 300 m établie sur une motte de terre entièrement construite de main d'homme; une première enceinte de 5,1 ha (dite “basse-cour” par facilité de langage) englobant la motte, deux établissements religieux et leur aire sépulcrale respective, une cellule paroissiale (Notre-Dame des Champs) et probablement, par étude régressive des textes, un habitat villageois à l'ampleur indéterminé; ce premier espace est ceint au moins dès le plein Moyen Âge par une fortification à la nature inconnue mais comprenant deux portes dite de Sains (Ouest) et de la Fontaine (Nord). Une seconde enceinte de 6 ha aujourd'hui en culture conservant, d'après des photographies aériennes, la trace d'une grande exploitation agricole datée du XIIe – XIVe siècle.

    Dans la basse cour du château, fut construit le prieuré Saint-Ausbert rattaché à l'Ordre de Cluny et qui au XIIe siècle dépendait du prieuré de Lihons-en-Santerre dans la Somme. Le prieuré Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Lihons dont la date de fondation est inconnue était un monastère bénédictin qui disparut à la Révolution. Ce fut l'un des plus importants prieurés clunisiens du Moyen Âge.

    Au XIXe siècle, seuls les vestiges d'une tour subsistaient sur la motte, comme l'attestent des dessins et peintures et comme le mentionne très brièvement et vraisemblablement déçu Victor Hugo, lors de sa visite en août 1835 : « J’ai vu les ruines de Boves, un grand donjon crevassé… ».



    Source Wikipédia, geneanet, Père Daire, Alcius Ledieu